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Le Vendredi 13 mars 2015 à 13:48

Affaire Revol : aux lecteurs de se faire leur opinion


Montpellier journal a publié un « droit de réponse » de René Revol. Mais le maire (Parti de gauche) de Grabels, vice-président de la métropole de Montpellier et ami de longue date de Jean-Luc Mélenchon, aborde dans son texte de nouveaux sujets qu’il convient de discuter. Pour éclairer les citoyens, Montpellier journal a décidé de mettre en accès libre l’article initial et la réponse de René Revol. Et donne quelques compléments ou réponses. En attendant éventuellement ceux de René Revol.

Par Jacques-Olivier Teyssier

René Revol, vice-président de l'Agglo, en conseil d'agglomération de Montpellier le 15 avril 2014 (photo : J.-O. T.)

Prétendant répondre à l’article « René Revol fait un beau cadeau foncier à un entrepreneur du bâtiment », l’élu nous a fait parvenir un texte où il mélange tout et fait référence à des écrits antérieurs et postérieurs à cet article et même à des faits extérieurs. Mais Montpellier journal est pour le débat public et nous publions bien volontiers ce texte (1). Nous conseillons vivement aux lecteurs qui n’auraient pas lu l’article initial de le faire d’abord puis de lire le texte de René Revol puis enfin de lire ce qui suit. Rappelons que l’élu avait annoncé son intention de déposer deux plaintes contre Montpellier journal. À ce jour, on ne sait toujours pas si ses intentions ont changé car il ne s’est pas exprimé sur ce point.

Pour ceux qui auraient manqué des épisodes, voici les liens vers les articles de cette affaire :

Commençons par le fond de l’article évoqué dans le « droit de réponse ». Car même si René Revol ne débute pas son texte ainsi, cela intéresse sans doute beaucoup plus les citoyens que les élucubrations de l’élu sur une prétendue « campagne bien orchestrée de dénigrement ». Problème : sur le fond, René Revol ne remet en cause la véracité d’aucune information publiée dans l’article.

Dans le point 1, il répète ce qui est déjà dans l’article. Sauf sur un aspect en écrivant : « Nous reprenons la première proposition de nos prédécesseurs du compromis de partage. » On ne sait pas d’où sort « cette première proposition » dont personne – y compris René Revol – n’a jamais parlé à Montpellier journal. Quand bien même elle aurait existé, les prédécesseurs avaient finalement fait le choix de préempter la totalité des terrains de Jean Teillard et c’est cela qui est important au moment où René Revol emporte la mairie.

Dans le point 2, René Revol répète à nouveau sa position qui a été donnée dans l’article. Un point important néanmoins : il réfute le terme de « cadeau ». C’est son droit mais Montpellier journal maintient le terme qui a été prudemment assorti de l’expression « volontaire ou pas ». Reste que le terme « cadeau » peut toujours faire débat. Les éléments présentés dans l’article, complétés par des échanges avec un abonné sur la question de la valeur du terrain rendu constructible, doivent permettre d’alimenter la discussion et aider les lecteurs à se faire une opinion.

Sur l’absence de remarques et d’opposition sur le Plan local d’urbanisme et le passage en constructibilité de la parcelle de Georges Schwertz, René Revol semble oublier le conseil municipal du 7 octobre 2013 dans le procès verbal duquel il est écrit (p9) : « Madame Ansidéï [ancienne élue de la majorité avant 2008] précise qu’après avoir épluché le rapport du commissaire enquêteur, elle constate que peu de demandes ont reçu de réponse favorable, à l’exception d’une, sur un terrain situé entre la Mosson et Saint-Gély-Du-Fesc, sans commentaire ni motivation, qui était classé NS devient UB1 en R+1 alors qu’il est impacté par le PPRI. » Aucune réponse à cette intervention n’est consignée dans le PV. Ajoutons qu’il y a eu trois votes contre et deux abstentions.

Mais ce n’est pas selon les oppositions qui existent ou pas que Montpellier journal décide si un sujet vaut la peine d’être abordé ou pas. Soulignons de plus, que dans son « droit de réponse », René Revol ne s’explique pas non plus sur le point soulevé dans la note (2) de notre article. C’est bien dommage.

Ce que dit René Revol dans le point 3 est une nouvelle fois exactement présent dans l’article. Sauf la première phrase qui relève de son interprétation. Nous lui en proposons une autre : grâce à Montpellier journal, René Revol et Georges Schwertz ont pu faire taire d’éventuelles mauvaises langues. C’est d’ailleurs écrit en ces termes dans l’article : « Donc, contrairement à ce que d’autres affirment, il n’y aurait pas eu d’échanges de bons procédés. » Plus loin Montpellier journal cite également Georges Schwertz : « Il n’y a pas de loup du tout. »

Le bruit et la fureur
Et ? Eh bien c’est tout ! Sur un article qui fait, rappelons-le, 3 100 mots (18 400 signes). Il faut relire les déclarations de René Revol en conseil municipal où il promettait le bruit et la fureur à Montpellier journal pour mesurer combien les reproches factuels qu’il fait à cet article sont minces. Est-ce pour cette raison, qu’une nouvelle fois, il revient sur le « camion de Veolia » alors que cette histoire n’a jamais été publiée par Montpellier journal ? Car René Revol nous reproche d’avoir indiqué dans un mail qui n’était destiné qu’à lui, une chose qui serait fausse. Mais que faisait Montpellier journal en lui posant cette question ? Simplement un travail journalistique classique de vérification et de recoupement. Et devant le démenti de René Revol et un travail encore inabouti, nous n’avons rien publié. Et celui-ci nous le reproche aujourd’hui ! C’est cependant dommage de remettre le sujet sur le tapis et de ne pas en profiter pour dire aux lecteurs de Montpellier journal si parmi les entreprises « de toutes sortes » qui ont apporté des « moyens de solidarité » dont parle René Revol, il y avait ou pas des entreprises de l’eau comme la Saur ou la Lyonnaise des eaux.

C’est également dommage pour nos lecteurs que René Revol ne nous ait toujours pas fait parvenir ses observations sur l’article Plainte pour « corruption », immobilier, inondations : René Revol sur la sellette. Car l’élu nous avait dit – il y a quand même une quarantaine de jours – y avoir relevé « beaucoup d’erreurs ». On en vient à se demander si ces erreurs existent vraiment.

René Revol découvrirait-il la lune ?
Venons-en maintenant à la forme. À en croire René Revol, Montpellier journal mènerait « une campagne de dénigrement », l’élu parle d’une « opération organisée » et encore de « campagne orchestrée et organisée  », de « volonté systématique de nuire ». Mais René Revol sait-il qu’il fait de la politique ? Découvrirait-il la lune ? Que les journalistes écrivent sur les hommes politiques ? Georges Frêche, Hélène Mandroux, Jean-Pierre Moure et maintenant Philippe Saurel ont fait l’objet de nombreux articles – et pas toujours des plus tendres – publiés sur Montpellier journal. Ont-il pour autant utilisé les mêmes termes que René Revol ? Pas à notre connaissance.

Autre découverte lunaire : des journalistes écrivent des articles sur une personne et les opposants voire les ennemis de cette personne les utilisent. Les Bisounours auraient-ils leur QG à la mairie de Grabels ? Cher René Revol, autant vous prévenir tout de suite : il y a de grandes chances que vos actes et paroles fassent l’objet de nouveaux articles de Montpellier journal. Sans doute moins que le puissant Philippe Saurel, bien sûr, mais votre influence – par ailleurs contestée – au sein du Front de gauche et surtout votre poste de vice-président de la métropole désigne vos actes comme autant de sujets pouvant intéresser nos abonnés. Et il y a de grandes chances que vos opposants ou ennemis, les utilisent s’ils pensent que ça peut les servir. Mais cela ne signifiera pas que Montpellier journal est allié ou ami avec eux. Et encore moins leur « agent » comme vous l’aviez affirmé. Juste qu’ils utilisent les armes disponibles. Dont font partie les articles de Montpellier journal.

Nous faisons notre travail
Montpellier journal diffuse l’enregistrement du conseil municipal où René Revol annonce son intention de porter plainte ? Ce serait alors une « opération organisée ». Ce que démontre cet épisode c’est que Montpellier journal a des gens qui l’informent, qu’il utilise ces informations et qu’il les publie pour ses lecteurs. Bref que nous faisons notre travail. Et oui, nous espérons tirer un revenu de ce travail. Et oui, nous cherchons à publier, sinon des scoops, du moins une information qu’on ne trouve pas ailleurs.

René Revol annonce le 23 février son intention d’attaquer Montpellier journal. On se défend avec nos seules armes (nos écrits, nos amis et nos lecteurs) et ce serait nous qui serions à l’origine d’une campagne ? À l’origine, certainement pas. L’origine c’est l’annonce des plaintes de René Revol. Mais une campagne, oui, nous sommes d’accord. Une campagne pour la survie du site qui visiblement semble tenir à cœur à beaucoup de personnes, y compris à des membres du Front de gauche. Une campagne improvisée, bricolée mais une campagne, oui. Et dont nous remercions une nouvelle fois tous les acteurs. Et à chaque attaque disproportionnée, nous réagirons de la même façon.

« Les faits de manière impartiale et approfondie » ?
Sur la « journaliste professionnelle, ayant pris soin de considérer les faits de manière impartiale et approfondie », comprendre Annie Menras, Montpellier journal renvoie les lecteurs à l’article de L‘Hérault du jour en question et surtout à notre droit de réponse publié au bas de l’article. Et les laisse juger si les « faits » on été considérés « de manière impartiale et approfondie » par cette « journaliste professionnelle » , proche… du Front de gauche qui n’a même pas daigné donner la parole à Montpellier journal. Il est vrai aussi que ladite journaliste n’a peut-être toujours pas digéré ça et ça.

Montpellier journal a publié le nom de Pascale Le Néouannic, proche de Jean-Luc Mélenchon pour trois raisons : elle est membre du Parti de gauche, elle a fait des déclarations sur la précarité des journalistes et elle vient d’être embauchée par la commune de Grabels (lire ici). La révélation de cette embauche embarrasserait-elle René Revol ? En tout cas, si c’était à refaire, Montpellier journal le referait.

Les lecteurs vont sans doute se tordre de rire
Mais si Montpellier journal a publié des articles sur René Revol ça serait pour « démontrer que décidément tout le monde est pourri ». Et s’il le fait, c’est, si on a bien compris ce que dit René Revol, pour servir le Front national (FN). Si on écrit des articles sur un (seul) élu du Parti de gauche – dont les méthodes et pratiques sont d’ailleurs contestées à l’intérieur même du Front de gauche ET du Parti de gauche – c’est forcément pour favoriser le FN. Cet argument, souvent utilisé dans d’autres affaires, va sans doute se faire tordre de rire les lecteurs – même très irréguliers – de Montpellier journal.

Faut-il rappeler que dans le paysage politique et électoral français, l’alternative ne se résume pas au Parti de gauche de René Revol et au Front national ? Il y a aussi, parmi les plus connus : DLR, EELV, Ensemble, LO, le Modem, le MRC, le NPA, Nouvelle donne, le PCF, le PRG, le PS, l’UDI, l’UMP, etc.

Le Front national sur-traité par les médias
D’ailleurs, « pas un seul article, pas une seule référence au Front national » sur Montpellier journal ? Signalons ces deux papiers : Jean-Marie Le Pen à Montpellier : florilège d’un discours d’extrême droite et Dans l’équipe de campagne de Robert Ménard : deux « figures » du Bloc identitaire. Et Montpellier journal n’a pas prévu d’en faire plus pour l’instant. D’abord car nous considérons que les médias sur-traitent ce parti. Et ensuite, comme dit depuis longtemps, Montpellier journal s’intéresse aux puissants (la question était déjà évoquée en 2010 : Montpellier journal parle-t-il trop de Georges Frêche ?) Et force est de constater que jusqu’à présent le FN n’a pas le pouvoir à Montpellier. Montpellier journal fait également peu d’articles sur l’UDI, l’UMP, EELV. Et même le PS depuis qu’il n’est plus au pouvoir.

Pour conclure sur le chapitre du Front national, on peut convoquer le philosophe Jean-Claude Michéa qui rappelait, le 9 décembre 2011 lors d’une conférence, l’interrogation de Georges Orwell : « Qu’ont fait les socialistes et les communistes comme erreur pour qu’une partie du prolétariat tombe entre les mains d’Hitler ? […] Quand le fascisme et l’extrême droite montent, c’est d’abord aux socialistes – au sens global du terme – de se poser la question sur ce qu’ils sont et ont fait : « Où est notre erreur ? Qu’est-ce qu’on n’a pas fait et qu’on aurait dû faire ? » Ce n’est pas le genre de questions qu’on se pose beaucoup en général. » Il ne fait pas de doute qu’on peut considérer que le Parti de gauche appartient aux « socialistes au sens global du terme » (et non bien sûr au sens du PS).

De nombreux militants du Front de gauche furieux
Mais au fait pourquoi parle-t-on de René Revol ? L’intérêt de Montpellier journal pour cet élu s’est accru (mais il existait bien avant) après les élections municipales de Montpellier où de nombreux militants du Front de gauche étaient furieux que le Parti de gauche – et René Revol en tête – ait milité pour ne pas faire d’accord technique avec Philippe Saurel entre les deux tours puis que, quelques semaines plus tard, il devienne son vice-président (lire : Saurel qualifié de « mégalomane » et d’ « aventurier » par son vice-président Revol).

La conséquence du non-accord technique c’est qu’aucun élu Front de gauche ne siège au conseil municipal de Montpellier pour porter la parole de ses 5 562 électeurs. Laissant ainsi le champ libre au… Front national. Cela se produit aussi en conseil d’agglo (lire la brève sur l’affaire Kawneer ici ou cette interview de René Revol où les contradictions entre la ligne politique de son parti, ses votes et ses (non)interventions sont questionnées).

Il faut aussi quand même rappeler que René Revol est visé par une plainte pour « corruption passive » (2) et c’est pour éclairer les citoyens sur cette affaire complexe que Montpellier journal a décidé de faire l’article du 19 décembre. Et c’est suite à cet article, qu’une personne nous a transmis des éléments sur un tout autre sujet dont on a décidé de faire un deuxième article. C’était ensuite aux lecteurs de juger si ces articles étaient intéressants ou pas et si Montpellier journal parle trop de René Revol. Enfin si Montpellier journal est intransigeant, c’est sur l’information des citoyens.

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(1) Ce qui ne semble pas être le cas de René Revol qui n’a toujours pas publié le commentaire suivant sur son blog, au bas d’un article publié le 5 mars : « Vous écrivez : « Considérant qu’il m’a été impossible d’utiliser mon droit de réponse. » Cette affirmation est mensongère pour la simple et bonne raison que René Revol n’a jamais adressé de droit de réponse à Montpellier journal. »
(2) Rappelons que selon le code de procédure pénale, toute personne suspectée ou poursuivie est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été établie.

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18 commentaire(s)

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  1. pheymes said
    on 13 mars 2015

    à 17 h 03 min

    Sur le point 1, concernant la première décision « favorable » à l’entrepreneur, René Revol justifie en partie cette décision par le fait que dans les engagements électoraux de son équipe en 2008, il « entendait réaliser rapidement le projet, fortement approuvé par les électeurs, de faire des jardins familiaux ». J’ai été au cœur de la campagne de 2008 et ai suivi de très près TOUS les documents de campagne que j’ai TOUS conservés : AUCUN document de campagne (tracts, profession de foi, plaquette programmatique), ne mentionne l’engagement de faire des jardins familiaux. Ce projet n’a été évoqué que lors du règlement du contentieux avec la SCI Jonchris

    Sur le point 2, « cadeau volontaire ou pas » d’ouvrir à l’urbanisation de la parcelle en zone bleue du PPRI et anciennement classée en zone naturelle protégée, René Revol mélange, volontairement ou non, les faits. La parcelle incriminée a été classée en zone urbanisée APRES l’enquête publique : donc aucune remarque contestant ce classement ne pouvait être faite PENDANT l’enquête publique.
    Cette parcelle, ainsi que l’autre qui lui est contiguë avec le bâtiment qui a fait l’objet d’un permis de construire en avril 2014, ont TOUJOURS été classées dans les documents d’urbanisme, depuis le POS de 1999, en zone naturelle à protéger. Il est donc faux d’affirmer que cette parcelle « a régulièrement été classée en zone U ».

    Je suis un grabellois qui m’exprime sur le blog de M. Teyssier : j’ai contesté le PLU de l’époque, je m’en suis expliqué longuement en conseil municipal et j’ai voté , avec d’autres conseillers municipaux d’opposition contre ce PLU. Pour M. Revol la contestation ne passe que par un recours (ce qui suppose du temps et des moyens financiers que je n’ai pas) ? Curieuse conception de la démocratie participative et citoyenne

    JO Teyssier rappelle à juste titre que Nicole Ansidéi avait interpellé le maire lors du conseil approuvant la PLU sur les modifications de zonage concernant les parcelle de M. Schwertz ..et que le maire n’avait pas répondu à ses questions.
    Quant à la « concertation exemplaire » de ce PLU, j’ai eu maintes fois l’occasion de dire et d’écrire à l’époque, que de multiples réunions, sans plans, sans projets de règlement, étaient plus de la comm que de la concertation.
    La vraie concertation sans paillettes consiste à respecter aussi l’opposition : par exemple en organisant, après le rapport du commissaire enquêteur une réunion en commission urbanisme pour faire le point sur les modifications demandées par le public et celles que la majorité municipale envisageait d’accepter. Aucune réunion de cette nature n’eut lieu, comme je l’ai regretté à l’époque en conseil. Le document soumis au vote n’était plus amendable par le conseil municipal transformé à l’occasion en chambre d’enregistrement d’un PLU modifié par la majorité dans le secret des alcôves.

  2. pepito said
    on 13 mars 2015

    à 20 h 03 min

    Hé ben, plus de 10 jours pour pondre ça !
    Aucun des faits présentés dans les articles ne sont infirmés. Votre travail est totalement validé. Le juge d’instruction n’aura qu’à se servir. Même les comm ne sont pas contestés, je pense au mien qui indiquait que l’entreprise sud ravalement avait remporté le marché de la peinture de la rue du château.
    Ce droit de réponse réécrit par les avocats payés par le contribuable grabellois (« a titre surabondant », ça ne s’invente pas c’est du charabia d’avocat classé au même niveau que le très célèbre « à titre infiniment subsidiaire »), est une catastrophe pour René Revol. En quelque sorte il valide tout.
    Face à des faits, il oppose des effets de manches, une victimisation calimérienne (quoi vous ne connaissez pas Calimero??? non vous êtes trop jeune bien sûr) et bien entendu des petits arrangements avec la réalité sans lesquels Revol ne serait pas Revol. PHeymes en a souligné quelques uns. Il y en a d’autres, par exemple il prétend que son PLU n’a pas été attaqué, ce n’est pas ce que l’on peut lire ici, page 41 (http://www.ville-grabels.fr/Download/CONSEIL/PV-CM-11-12-2013.pdf).
    Une petite teinte de menace aussi sur les spectateurs du dernier conseil municipal qui peu nombreux auraient été parfaitement repérés. Du vrai RR, quoi!
    Le problème, des menaces, c’est que l’on ne peut pas faire un trou, là où il y en a déjà un.
    A suivre….

  3. pepito said
    on 13 mars 2015

    à 20 h 57 min

    J’ai le souvenir que lors du vote du PLU et donc de l’intervention De Mme Ansidéi, son intervention s’était conclue par un tonitruant : « cela porte un nom : c’est du clientélisme ». Cela n’apparait pas dans le PV (bizarre, bizarre), mais peut être qu’un enregistrement existe et est soigneusement classé dans un ordinateur d’un grenoblois méthodique ;-)

  4. pepito said
    on 13 mars 2015

    à 21 h 02 min

    Mon correcteur ne connait pas les grabellois et corrige par grenoblois, ce n’est pas un lapsus révélateur.:-(

  5. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 14 mars 2015

    à 0 h 44 min

    @pepito : Avez-vous la preuve que Sud ravalement a remporté un éventuel marché de la peinture de la rue du Château ? Ce n’est pas parce que René Revol n’en parle pas que c’est exact.

  6. pepito said
    on 14 mars 2015

    à 6 h 16 min

    Des preuves non, des souvenirs oui.
    Je ne dois pas être le seul à avoir assisté aux travaux de la rue du Château et de peinture des murs effectués par Sud ravalement (logo sur le matériel), peinture appliquée au pistolet, couleur Danette au caramel brillant (beurk).
    Je me souviens m’être dit que la commune n’était pas rancunière contre ceux qui lui font des procès.
    Mais je ne dis pas que ce marché n’a pas été passé dans les règles (je n’ai pas les moyens de le savoir), je disais juste dans ce comm, que cela faisait beaucoup de connections entre les deux protagonistes.
    Cette couleur existe d’un coté du village route de Montpellier de compétence conseil général, rue du château sous compétence communale et elle a été utilisée une nouvelle fois lorsque la commune a dû rehausser quelques années plus tard une partie du mur jouxtant la propriété Rigal (contentieux que la presse à baptisé « affaire du mur Rigal »).

  7. pepito said
    on 14 mars 2015

    à 6 h 20 min

    Oups, je voulais dire connexion, nous sommes en France n’est-il pas.

  8. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 14 mars 2015

    à 9 h 48 min

    @pepito : d’après mes informations, Mme Ansidéï n’aurait jamais dit : « Cela porte un nom : c’est du clientélisme. »

  9. yanhel said
    on 14 mars 2015

    à 10 h 03 min

    Cette démarche d’enquête citoyenne courageuse et passionnante que nous sommes en train de vivre grâce à MJ est exemplaire et j’en tire deux conclusions provisoires.
    La première : que les citoyens sont absolument ulcérés par la façon autocrate de gouverner, par les privilèges et les mensonges de leurs élus. Et donc vos reportages vont devenir plus que nécessaires car ils sont un outil pour revivifier la démocratie. Vous devriez mettre en vente des participations à MJ; car ce blog est indispensable pour exercer notre droit à la vérité et à la démocratie. C’ est donc un travail de salubrité publique au moment où certains électeurs votent FN à cause des partis et des élus que l’on a.
    La deuxième remarque est d’ordre institutionnel. R. Revol agit tellement à l’opposé des idées pour lesquelles on vote pour son parti, que si l’on avait tiré au sort les élus du FDG on n’en serait pas là. (Ce je dis est valable pour Saurel aussi, mais bon, lui n’a jamais fait campagne à gauche). Il faut vraiment promouvoir le tirage au sort pour assainir la démocratie. E. Chouard pourrait nous exposer ses idées à ce sujet dans vos colonnes et ce serait l’occasion de réhabiliter son travail… D’ailleurs.

  10. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 14 mars 2015

    à 10 h 08 min

    yanhel : Philippe Saurel pendant la campagne n’a cessé de dire qu’il était « divers gauche » et « socialiste tendance Jean Jaurès ». Il ne fait pas une politique de gauche aujourd’hui mais, à mon avis, on ne peut pas dire qu »il n’a « jamais fait campagne à gauche ».

  11. yanhel said
    on 14 mars 2015

    à 10 h 19 min

    Ha oui! c’est bien vrai! mais comme j’ai en tête lui et ses colistières (celles que je connais)que je n’arrive pas à me faire à l’idée qu’ils se disaient de gauche!! C’est plus fort que moi ! Bon, mais revenons à nos moutons…et à René Revol

  12. rdgkelly said
    on 16 mars 2015

    à 11 h 50 min

    J’ai appris par la réponse de M. Revol que vous êtes déloyal envers lui – Bizarre !!!!!!?????

  13. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 16 mars 2015

    à 11 h 56 min

    @rdgkelly : Je vous invite à être prudent dans la reprise des propos de René Revol qui ne sont pas étayés.

    Je pense qu’il aurait mieux valu que vous écriviez : « René Revol affirme que les procédés utilisés par Montpellier journal sont déloyaux. » Et je vous aurais alors répondu : on attend que René Revol explique en quoi les « procédés » de Montpellier journal sont déloyaux.

  14. pepito said
    on 17 mars 2015

    à 7 h 49 min

    « déni de démocratie », « ingérence dans l’expression du suffrage universel »

    A votre avis, à qui René Revol adresse ces aimables critiques ?

  15. AntoineMontpellier said
    on 18 mars 2015

    à 11 h 08 min

    Le NPA 34 solidaire de Montpellier journal

    http://npaherault.blogspot.fr/2015/03/le-npa-34-solidaire-de-montpellier.html

  16. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 18 mars 2015

    à 20 h 15 min

    pepito : au préfet Pierre de Bousquet de Florian ?

  17. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 18 mars 2015

    à 20 h 16 min

    AntoineMontpellier : merci au NPA34.

  18. pepito said
    on 19 mars 2015

    à 7 h 45 min

    @JOT effectivement
    http://objectif-languedoc-roussillon.latribune.fr/economie/infrastructures/2015-03-16/lien-rene-revol-conteste-le-calendrier-de-la-declaration-d-utilite-publique.html

    Comment interpréter ceci ? Le préfet aurait il lâché Revol sur son acharnement à faire arrêter le chantier de la SCI Majorelle. Ou bien est ce une manoeuvre électorale, le comité de défense des riverains du lien appelle à voter front de gauche dans un récent mail a leur mailing list.

    Très bel article sur l’internat d’excellence. Je connais bien les lieux pour y avoir fait mon service militaire, c’est un cadre idéal pour y faire du bon travail. Espérons que ce problème de casting se réglera vite.