C’est le titre du communiqué de presse national publié par la Ligue des droits de l’homme le 2 novembre dernier. Réagissant comme une dizaine d’autres associations et partis politiques à l’interdiction faite au comité BDS 34 (Boycott désinvestissement sanctions) – qui organise et promeut la campagne internationale de boycott des produits israéliens – de manifester le 31 octobre. Tous accusent le préfet, Pierre de Bousquet de Florian, d’avoir eu recours à des arguments « erronés » voire « fallacieux » et « mensongers » pour interdire cette manifestation et dénoncent « une atteinte d’une exceptionnelle gravité à la liberté d’expression et de rassemblement ». Certains évoquent des pressions locales émanant du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) – qui dément – et de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) mais aussi des ordres venus « directement du ministère ». (2 610 mots)
par Lucie Lecherbonnier
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