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Le Vendredi 16 janvier 2009 à 20:11

Laissez-moi faire mon travail !


J’ai subi de nouvelles tracasseries lors du conseil d’agglo. Si, la fois précédente, cela n’avait pas eu d’impact sur mon activité, ce fut, hier, différent puisqu’un agent de sécurité m’a interdit de prendre des photos et d’enregistrer les débats. Je publie les réactions de collègues journalistes à ce « traitement de faveur ».

Mais voilà...Hier soir, j’était tout guilleret au guidon de mon vélo sur le chemin du conseil d’agglo. L’A9, l’ouverture des médiathèques le dimanche et la gestion de l’eau. Trois sujets, à l’ordre du jour, que Montpellier journal suit de près. De quoi noircir quelques pages et remplir quelques mégaoctets sur mon enregistreur. Guilleret je le suis aussi parce que les difficultés matérielles sont, j’en suis convaincu, derrière moi. Bien sûr je ne reçois plus les communiqués et les invitations aux conférences de presse mais Georges Frêche, le président de l’agglo, ne m’a-t-il pas prié, lors du conseil précédent, de rejoindre la tribune de presse ? N’a-t-il pas répondu à mes questions quelques jours plus tôt, en conférence de presse ? Bref, je vais pouvoir travailler sereinement.

Patatra ! Je suis accueilli à l’entrée par une attachée de presse (C.) qui me dit, en gros : « Tu ne peux pas accéder à la tribune de presse avec une carte de presse qui n’est pas en cours de validité. » Ça recommence ! que je me dis. J’interroge la porteuse de la mauvaise nouvelle : « OK. Je peux aller dans le public, alors ? » Réponse de C. : « Je vais demander (1).«  Quelques minutes plus tard, c’est d’accord. C. m’accompagne. Je m’installe au premier rang, sort mon appareil photo et prends une photo. Un agent de sécurité se précipite : « Monsieur, c’est interdit de prendre des photos. » Pourquoi ? « C’est interdit. » Et voyant mon enregistreur posé à côté de moi : « Et c’est interdit d’enregistrer aussi. » Là, ça devient plus gênant. Parce que la tribune de presse c’est surtout bien pour le dossier avec les délibérations. On peut faire sans. M’empêcher d’enregistrer c’est carrément m’empêcher de faire mon travail puisqu’une des particularités de Montpellier journal, c’est de diffuser, parfois, des enregistrements sonores. L’enregistrement permet aussi de retranscrire plus fidèlement les débats. Je range mon matériel.

Alors zèle de l’agent de sécurité ? J’en doute puisque celui-ci est revenu quelques minutes plus tard, sans que je ne lui demande rien, pour me dire : « Pour l’enregistrement, je vais demander à un responsable. » Mais il n’est pas revenu me voir. En tout cas, pendant ce temps, la photographe de l’agglo et ceux des autres médias (Montpellier plus, L’Hérault du jour) prenaient tranquillement leurs photos, parfois avec flash. Pour la première depuis la tribune du public et pour les seconds, depuis celle de la presse. Quant à l’enregistrement, j’ai demandé à Nicolas Éthève de L’Hérault du jour, présent hier soir dans la tribune de presse, ce qu’il en était pour lui. « J’ai toujours enregistré ce que j’avais envie d’enregistrer. Y compris, hier soir », répond le journaliste. J’ai envoyé, dès hier soir, un mail à François Delacroix, directeur général des services et à Sophie Salelles, directrice de cabinet, pour leur demander sur quelles bases légales reposait cette interdiction. J’attends toujours une réponse. À noter aussi la jurisprudence sur l’enregistrement des conseils municipaux. Les conseils d’agglo auraient-ils une particularité ?

► Voir aussi :

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(1) Le fait de devoir demander si quelqu’un peut accéder à la tribune du public est pour le moins étonnant. En effet, les conseils d’agglo sont ouverts au public. Serais-je considéré comme un dangereux terroriste d’« ultra-gauche tendance de la mouvance anarcho-autonome«  ?

Les réactions d’Aurel, Rémy Loury, Jacques Molénat, Carole Rap, Alain Rollat, L’Hérault du jour, Divergence FM et L’Agglorieuse :

Aurel, dessinateur de presse (Le Monde, Marianne, Siné hebdo, Politis)

« Les mésaventures de JOT ne sont pas si surprenantes que cela. Dans un système où tout est verrouillé, le vilain petit canard est toujours celui qui dit que le roi est nu. Et comme tout le monde trouve son compte dans ce système, bien peu nombreux seront ses défenseurs.

Si Frêche était au courant, on s’en étonnera. Il fait du juridisme pour une tête de César repêchée dans le Rhône. Mais le droit à l’information, il s’assiérait dessus ?

Ce qui pourrait surprendre, ce serait l’absence de réaction des confrères de JOT. Faut-il rappeler que le club de la presse a été créé ici pour promouvoir les solidarités professionnelles ? Et que Reporters sans frontières est né à Montpellier pour que les journalistes soient moins seuls et faibles face à tous les pouvoirs abusifs ? »
Rémy Loury, président fondateur du club de la presse de Montpellier

« Par principe je ne supporte pas qu’on empêche un journaliste de travailler. Donc je suis en total désaccord avec des méthodes qui, même appuyées sur un formalisme juridique, ne me paraissent inspirées ni par l’ouverture d’esprit ni par le sens de la démocratie. »
Jacques Molénat, journaliste (L’Express, Marianne)

« La forme de journalisme maniée par Jacques-Olivier Teyssier est devenue rare. Il pose des questions souvent provocantes, enregistre les réponses et prend le temps de s’immiscer dans les réunions… et dans ses sujets. Que cela dérange, c’est certain. Mais lui interdire l’accès des tribunes de presse alors qu’il est connu comme écrivant pour Montpellier Journal et qu’en plus, la détention d’une carte de presse valable n’est pratiquement jamais requise dans ce type de cadre institutionnel, le rediriger vers la tribune réservée au public puis l’empêcher de prendre des photos, d’enregistrer, cela ressemble fort à de l’obstruction à la liberté de la presse. Liberté qui pourtant est si souvent célébrée, en théorie, par nos dirigeants »
Carole Rap, journaliste indépendante, correspondante de Libération en Languedoc-Roussillon, coauteur de Un amour hors la loi (éd. Michel Lafon).

« J’espère que vos mésaventures résultent simplement d’une incompréhension et que le président de l’Agglomération de Montpellier fera en sorte que ce malentendu soit au plus vite dissipé afin que vous puissiez faire votre métier comme n’importe quel autre journaliste.

Depuis que vous l’avez créé « Montpellier Journal » honore la liberté d’expression et contribue au pluralisme de l’information. C’est une source fiable, honnête, respectueuse de tous les points de vue, désormais reconnue comme telle par la plupart de ses utilisateurs. Elle n’est pas exempte d’erreurs, et il lui arrive d’être critiquable, mais si sa production quotidienne provoque beaucoup de réactions, parfois des débats, et même des polémiques, c’est bien la preuve que la démocratie locale s’en trouve enrichie. C’est une bonne chose parce que nous savons tous que la liberté d’expression ne s’use que si l’on ne s’en sert pas.

« Montpellier Journal » a également prouvé son attachement à l’éthique journalistique. La question de savoir si vous disposez ou non de la Carte d’identité des journalistes professionnels, qui n’est d’ailleurs pas exigée pour créer ou diriger un journal, ne saurait donc être l’alibi des frileux, des jaloux ou des médiocres qui ne vous aiment pas parce que votre irruption dans le paysage local met en évidence, par contraste, leurs insuffisances ou leurs connivences. Je connais des titulaires de la Carte d’identité des journalistes professionnels qui ne sont que des « journalistes de papier », si j’ose dire, et d’authentiques journalistes qui ne sont pas « en carte », en particuliers parmi les nombreux correspondants de presse sans lesquels la couverture de l’actualité resterait sommaire. Ce n’est pas la possession d’une carte qui fait le journaliste, c’est la façon avec laquelle on sert le droit des gens à une information honnête.

Journaliste, vous l’êtes assurément, votre « Montpellier Journal » en est la preuve quotidienne, vos écrits en témoignent depuis plusieurs années. Toute discrimination à votre encontre ne serait que la preuve d’une volonté de censure que je ne peux même pas concevoir de la part d’une Agglomération de Montpellier si farouchement attachée à sa propre liberté d’expression. J’imagine mal Georges Frêche, si libre dans tous ses propos, et parfois même jusqu’à l’excès, vous faire grief de votre liberté de ton et de votre indépendance d’esprit même si vous l’exprimez parfois à ses dépens.

Cela dit, toutes les assemblées représentatives ont des règles de fonctionnement que les professionnels de l’information, comme le public, se doivent de respecter et vous ne pouvez prétendre à l’exception. Partout, au demeurant, l’application de ces règles se traduit par des modus vivendi compatibles avec les besoins des élus, des journalistes et des citoyens.

J’espère donc que, ce malentendu une fois dissipé, vous pourrez trouver la place qui vous revient, naturellement, de facto, dans la tribune de presse. D’autant que, si vous ne détenez pas encore la Carte nationale d’identité des journalistes professionnels, rien n’empêche les responsables de l’Agglomération de vous attribuer une « Carte d’Accrédité » vous permettant de faire votre travail normalement. Si une telle carte n’existe pas encore à Montpellier rien n’interdit de l’inventer sur le modèle des cartes d’accréditation, parfois limitées dans le temps et renouvelables, qui existent au Palais-Bourbon ou au Palais du Luxembourg moyennant le respect de quelques règles de conduite. Bien à vous. »
Alain Rollat, journaliste

► Mise à jour du 17 janvier à 16h30 : voir aussi, Courageux « Hérault du jour »

► 17 janvier à 19h30 : soutien de Divergence FM
« Divergence FM, en total désaccord avec les pratiques de l’Agglomération de Montpellier, tient à apporter son soutien au journaliste Jacques-Olivier Teyssier. Particulièrement attachée à la liberté d’expression et à la liberté de la presse, notre radio salue ce que Montpellier Journal apporte au pluralisme de l’information et à la démocratie locale. »

► Mise à jour du 21 janvier : voir aussi, Fairplay « Agglorieuse »



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18 commentaire(s)

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  1. Louis FERDiNAND said
    on 17 janvier 2009

    à 1 h 26 min

    « Dans un système où tout est verrouillé » constate Rémy Loury, il a bien raison et la question est de savoir si les fonctionnaires de l’agglo, agent de sécurité, attaché de presse, ont de tel comportement répressif sur ordre ou bien agissent-ils de leurs propre fait pensant servir leur chef, celui « qui tient tout ici » Le président de l’agglo, suivant le cas, le moment, la personne se contentant de belles paroles et tirant les ficelles au grès de ses intérêts et de ses humeurs.
    Ainsi malgré l’affirmation que l’on m’avait dans l’après-midi à l’Hôtel d’agglo ou je m’étais rendu que le public pourrait assister au conseil d’agglo du jeudi 27 novembre 2008 il m’a été impossible d’y assister sous prétexte de manif des gardiens de la Gardiole. A la porte, coté bureau de poste, l’agent de sécurité nous a informé (10 à 15 personnes attendant pour rentrer sous la protection de 20 policiers) qu’il y aurait 45 minutes de retard. Puis Mme S. Salelles est arrivé et a interdit le public. Après 1h15 d’attende plus de candidats pour la tribune du public. Je crois que les tracasseries font partie intégralement du système mis en place dans cette ville. Alors avec mon soutient a votre action d’information je vous donne une raison d’espérer : qui à Nice, avant 1990, pensait que le système Médecin s’écroulerait et pourtant cela c’est passé et cela se passera aussi à Montpellier. Bon courage. Louis Ferdinand.

  2. Mathieu SOLIVERES said
    on 17 janvier 2009

    à 9 h 21 min

    Ces méthodes sont tout simplement dignes d’un autre âge. Le système Frêche tente de verrouiller à tous prix les journalistes qui refusent de se plier à sa bonne volonté.

    Bon courage,

    Mathieu SOLIVERES

  3. @Louis Ferdinand : je suis à peu près sûr, qu’en bas de l’échelle (jusqu’au niveau de la responsable du service de presse), les agents n’agissent que sur ordre. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai choisi de ne pas les nommer. Sauf s’ils font du zèle, bien sûr.

    Au dessus de ce niveau hiérarchique, je n’exclue pas les initiatives individuelles. Du moins pour la dernière fois. Cette fois-ci tout semblait avoir été bien organisé à l’avance. C. savait exactement ce qu’elle avait à me dire.

    Sur l’accès au conseil, je peux vous dire qu’il restait des places dans le public et qu’il a certes commencé avec un peu de retard mais pas avec 45 minutes.

  4. Saint Just said
    on 17 janvier 2009

    à 20 h 14 min

    @ Louis Ferdinand : votre récit ressemble en de nombreux points à l’expérience vécue en juillet 2006 pour tenter d’assister à une séance du conseil d’agglomération.

    Un cordon de policiers municipaux interdisaient en effet l’accès sous le prétexte juridiquement grotesque qu’il s’agissait d’une réunion non ouverte au public. Certes, les Gardiens de la Gardiole – déjà eux – déversaient quelques poubelles sur la chaussée.

    Néanmoins, un fonctionnaire de l’agglo, visiblementmieux au fait du caractère public de ces séances (cf. le code général des collectivités territoriales) prétexta des tribunes déjà pleines. Ce qui fut contredit quelques minutes après par quelques journalistes quittant le bâtiment …

  5. Observateur said
    on 18 janvier 2009

    à 10 h 45 min

    On parle beaucoup des tentatives de Sarkozy pour mettre les grands médias à sa botte et de ses connivences avec les patrons de l’industrie propriétaires de groupes de presse.
    Mais on oublie trop souvent de parler aussi des roitelets locaux. G Frêche en est l’archétype. Ses budgets communication à l’agglomération et à la région ont l’air d’avoir grimpé de manière vertigineuse ces dernières années quand on voit toutes les pubs, journaux « gratuits » (Harmonie, …), sondages bidons payés par l’agglo et la région et commentés par eux, etc… . Ce serait d’ailleurs bien d’avoir une idée des montants actuels et de leur progression des budgets com (JOT, un beau sujet en perspective, qu’en pensez-vous ?). Non seulement il tente de nous bourrer le crâne de visions déformées de la réalité locale avec ces campagnes de com considérables, mais maintenant, il essaye aussi de museler du vrai journalisme d’investigation. Ceci étant, c’est parfaitement compréhensible : vus les moyens déployés pour nous faire prendre des vessies pour des lanternes, ce serait dommage que des poils à gratter mettent à mal tout cette stratégie de com.
    Ses efforts aussi pour paraître branché et à l’écoute de ses administrés sont pathétiques: le dernier en date (chat avec GF sur le site du CR LR le 19 janvier de 18h à 19h) sera un nouveau grand moment d’hypocrisie et de com trafiquée, une nouvelle fois avec l’argent de nos impôts.

    Continuez Monsieur Teyssier, ne vous laissez pas impressionner par nos roitelets locaux qui en arrivent à s’attaquer à la liberté de la presse, c’est à dire au droit fondamental d’informer, et pour les citoyens au droit d’être informés (et pas manipulés).

  6. Certes un beau sujet auquel, vous pensez bien, j’ai déjà songé (et je ne pense pas être le seul journaliste dans ce cas) mais rendu difficile par le fait que tout est mélangé dans les budgets. Tout ceci n’a évidemment rien à voir avec une quelconque volonté des collectivités de masquer quoi que ce soit. C’est pourquoi je ne désespère pas.

  7. Auguste said
    on 18 janvier 2009

    à 11 h 53 min

    il est certain que les agents du bas de l’echelle suivent les ordres des chefs, par peur de représailles,que les chefs fassent du zéle pour se faire bien voir du grand chef cela est plus que plausible, car ville de Montpellier,Agglo,Région, meme fonctionnement et seul notre soutient en masse pour M.Teyssier, peu importe si on partage ses idées, des Elus du peuple n’ont pas à controler la presse, ni tout autre source d’informations concernant leur travail pour lequel nous les avons Elus.

  8. Journaliste said
    on 18 janvier 2009

    à 17 h 52 min

    L’absence de carte de presse est un moyen de vous refuser. Toutefois sans cette carte de presse il vous serait possible d’assister aux conférences et d’aller en tribune de presse. Tout cela avec de la bonne volonté de votre part et un bon comportement. Or, vous etes desagréable, nonchalant, desinvolte et irrespectueux. Quant aux soutiens de confrères, vous ne manquez quand meme pas d’audace avec cela surtout quand la plupart de vos « articles » enfin, plutot posts, ne sont destinés qu’à descendre des journalistes de Midilibre, de Montpellier plus et de critiquer les reportages de ces journaux ainsi que ceux de notre Gazette de Montpellier.
    Me font rire ceux qui prétendent que Freche veut maitriser les journaux. Dernièrement plusieurs articles de presse locaux ou regionaux voire meme nationaux ont fait état de plusieurs faits retranscris plutot negativement pour M.FRECHE sans pour autant qu’il n’y ait une quelconque conséquence pour le titre.
    Vous jouez au con, vous assumez les conséquences.

  9. robin said
    on 18 janvier 2009

    à 18 h 25 min

    monsieur le journaliste du commentaire précédent , vous l’image parfaite de l’état actuel instrumentalisé par les medias domminants auquel vous appartenez. Mais sachez que votre apppartenance au medias domminants vous jouera des tours , votre pédance prouve bien que vous appartenez une certaine classe dominante pour laquelle les privileges sont importants…. le web doit vous poser problême

  10. robin said
    on 18 janvier 2009

    à 18 h 29 min

    monsieur le journaliste ………… vous être l’image parfaite de l’état sarkosien voir même frechien………

  11. @Journaliste : et aussi, je sens mauvais, je fume de la drogue pendant les conseils d’agglo et je raconte des blagues de Toto tout fort. Tout cela n’est pas très sérieux, cher courageux « Journaliste » anonyme.

    Je tiens à rappeler que la seule chose qui compte pour moi c’est :
    1/ d’assister aux conseils dans la tribune de presse ou dans le public (pour les conseils municipaux, c’est différent parce que la tribune du public est vraiment mal placée);
    2/ pouvoir prendre des photos au début ;
    3/ pouvoir enregistrer ;
    4/ (dans l’idéal) disposer du dossier des délibérations.

    Quant aux soutiens de confrères, visiblement tous ne pensent pas comme vous. Heureusement.

    @robin : il ne faut pas exclure que « Journaliste » ne soit pas journaliste (même si je n’ai pas d’information me permettant de le penser).

  12. E. lecteur said
    on 18 janvier 2009

    à 23 h 06 min

    Ca sent pas la rose!

    Les méthodes vis à vis de la presse, comme l’obstruction qui vous est réservée par le Président de l’agglo, ou la bienveillance (pour le moins) « serre » ville de la Carpette de Montpellier c’est pas joli-joli.
    Ca pue la fin de règne! ….
    Et le succès que l’on observe chaque jour de Montpellier Journal vient donner un peu d’air pur.
    Bravo pour votre initiative et courage dans le contexte du système politique local, c’est n’en doutons pas une première pierre pour une alternance de progrès.

  13. A ce jour, rien ne prouve que « l’obstruction » vient du président de l’agglo même si celui-ci a la responsabilité d’une collectivité qu’il préside.

  14. narvic said
    on 19 janvier 2009

    à 1 h 52 min

    Je ne connaissais pas votre publication, mais je m’intéresse beaucoup à la question du blog comme nouvelle forme de journalisme et j’ai noté votre appel sur Twitter. ;-)

    Je relève particulièrement le soutien que vous apporte Alain Rollat (et d’autres confrères qui vous connaissent) et la pertinence de ses remarques.

    Je suis persuadé que les blogs d’information, qui prennent déjà toute leur place en ligne dans le débat public, devront bien être reconnus par des institutions qui semblent un peu frileuses.

    Je vous apporte donc également mon soutien. ;-)

  15. Je ne pense pas que le problème soit la question du blog, du site d’information ou du journal avec n° de commission paritaire. Si c’était un blog qui ne dérange pas trop, je ne suis pas sûr que son auteur aurait subi les mêmes tracasseries. L’agglo de Montpellier aime qu’on parle d’elle en bien. Ce qui est bien naturel mais pas toujours compatible avec l’idée que je me fais de l’information.

    En revanche, l’argument peut être utilisé pour justifier de telles décisions.

    En tout cas merci pour votre soutien. Je n’ai pas lancé d’appel sur Twitter. Pourriez-vous m’en dire plus sur ce mystérieux appel ?

  16. narvic said
    on 19 janvier 2009

    à 22 h 42 min

    Je vous ai trouvé par ce chemin :

    http://twitter.com/la_ligne/statuses/1128892576

  17. Un commentaire qui peut intéresser les lecteurs de cet article a été posté ailleurs. Le titre est « Montpellier baillonée ».

  18. Ju said
    on 30 janvier 2009

    à 5 h 36 min

    Waou !!
    ben ca ne donne pas vraiment envie de revenir en France !!!!
    Moi qui me plains de la liberté de la presse au Laos (à juste titre), je me dis que je n’aurais vraiment aps de choc culturel en rentrant !
    courage !