Montpellier journal se réjouit d’avoir abondamment inspiré ses confrères sur ce vote à l’unanimité du conseil départemental et ainsi contribué, à son très modeste niveau, à limiter les effets de la crise de la presse.
Par Jacques-Olivier Teyssier
Au moins dix huit articles en deux semaines ont mentionné la hausse des indemnités des conseillers départementaux après sa révélation par Montpellier journal le 29 avril (lire : Les conseillers départementaux ont augmenté leurs propres indemnités). Avec en tête Midi Libre et ses 7 articles abordant la question. Suivent L’Agglorieuse (7 articles), La Gazette (3), La Marseillaise (1). Et ce n’est sans doute pas fini. Il faut dire que le sujet semble intéresser les citoyens : plus de 2 200 visites en trois semaines pour un article réservé aux abonnés. On en profite pour avertir les confrères : celui sur la non-assermentation montpelliéraine de certains contrôleurs du tramway semble vouloir prendre le même chemin et même le dépasser (plus de 1 100 visites en moins de 24 heures).
Bien sûr, les utopistes qui rêvent d’un monde idéal ont dû imaginer que les auteurs au moins des premiers articles sur une question que les médias ont visiblement jugée d’importance, auraient cité Montpellier journal à l’origine de cette information qui leur avait échappée. Il a d’ailleurs fallu attendre dix jours pour que Midi Libre ne réagisse et deux semaines pour La Marseillaise – cette dernière aurait-elle été gênée par le vote des deux conseillers PCF ? Bref, conscients des difficultés que rencontrent les médias aujourd’hui, nous répondons aux utopistes et autres idéalistes d’un autre temps : c’est cadeau !
En revanche, si des citoyens veulent soutenir Montpellier journal, il ne faut pas qu’ils hésitent à s’abonner. En effet, que sont 6 € par mois pour soutenir également une bonne partie de la presse locale ?
[Mise à jour le 21/05 à 9h20 : prise en compte de La Gazette du 21 mai.]
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6 commentaire(s)
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à 23 h 53 min
À tout seigneur tout honneur, on peut noter que le plus rapide pour reprendre cette info a été Midi-Libre avec l’article de Vincent Coste qui s’empresse de justifier la hausse : d’autres départements font plus spectaculaire, c’est la faute à la démographie, les services ont « mécaniquement fait évoluer le montant ».
Quant à l’agglorieuse elle nous joue toujours la petite musique de la confusion politique : « entente gauche, extrême droite », « FN parti comme les autres ».
à 20 h 05 min
Je trouve que vous allez très vite dans vos informations ! Vous êtes le seul à dénoncer trop tôt…
Vous allez avoir des problèmes avec le conseil départemental !
Ça ne vous suffit pas Grabels ?
Continuez… J’adore !
à 10 h 49 min
Ce lundi le volcan espagnol s’est réveillé. Podemos a Gagné à Barcelone avec Ana Colau et balayé le PP(droite) à Madrid. Et quel est le socle de ce vote? La corruption des élites et les abus des élus, la colère des populations par les différentes politiques austéritaires et l’hégémonie des élus sur les choix économiques imposés quelque soit le parti élu . D’où le slogan : « Que se vayan todos » (Qu’ils s’en aillent tous). Car les élus qui se protègent et profitent du système qu’ils votent eux-mêmes, au bout d’un moment, et malgré leur clientèlisme qui tient lieu d’idéal politique ,ça fait tâche quand les citoyens souffrent trop d’une austérité imposée. Alors: avis à la population! à l’UMP au PS et aux élus Sauréliens (divers droite) et même à notre cher René Revol qui n’a rien compris au film: » Les mêmes causes auront les mêmes effets » . Pour ceux qui parlent espagnol voilà la Tuerka (l) l’émission de l’excellent Juan Carlos Monedero (analyse sur les élections).http://especiales.publico.es/publico-tv/especiales-la-tuerka/507763/especial-elecciones-autonomicas-y-municipales-24m
à 11 h 36 min
Je ne suis pas sûr qu’on puisse comparer les deux situations (du moins à court terme). En effet, la situation sociale française est moins mauvaise que celle de l’Espagne (donc l’intensité de la colère ou de « l’indignation » est moins forte) et l’équivalent de Podemos n’existe pas (encore ?) en France.
à 15 h 40 min
En effet, on n’a pas (encore) de Podemos, mais les politiques d’austérité commandées par la Troika sont les mêmes et le PS ou L’ UMP se succèdent pour les implémenter sans les questionner. Hollande et Valls n’ont pas fini le travail de sape de notre modèle social. Ensuite, remarquez un autre point d’analogie: la couleur orange -celle de Saurel -est la même que celle de Ciudadanos qui se veut une réponse « citoyenne » de la droite à la désaffection des citoyens contre le bipartisme, la corruption et la déconnexion de la classe politique traditionnelle avec le peuple. Je ne crois pas que ce soit un hasard. Ici, avec le concept d’une liste de « citoyens non encartés » et la couleur orange, il a renversé un PS à bout de souffle. Mais il continue la m^me façon de gérer les affaires. En ce moment, en France, le vote de protestation se dirige vers le FN parce que le Front de Gauche n’a pas la confiance des gens. Normal quand le PCF nous trahit et quand des élus comme Revol une fois élus pactisent avec un maire de « droite orange ».
à 10 h 53 min
Un curieux Twit venant de l’ équipe « citoyenne » orange:
« Annie Yague a Retweeté Simine Namdar @Simine_Namdar · 25 mai Listes citoyennes a la Podemos…? : Pari déjà réussi en 2014 ds 8eme Ville de France avec @saurel2014 #Montpellier »
C’est quand même curieux!? que ces gens là se vivent comme Podemos et récupèrent cette image à leur compte! et cela rejoint notre débat antérieur je maintiens qu’ils sont comme ciudadanos. Donc Il suffit de prendre le
programme de Ada Colau et Podemos pour Barcelone et leur demander de l’appliquer pour Montpellier le voilà en détail.. http://www.europapress.es/nacional/noticia-medidas-urgentes-programa-ada-colau-barcelona-comu-20150526135057.html