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Le Lundi 16 février 2009 à 19:44

La Frêchie a-t-elle fait pression sur la CIA ?


La Compagnie internationale alligator (CIA) réalise une animation, le 18 janvier, lors de la manifestation contre l’ouverture des médiathèques le dimanche. Quelques jours plus tard, la formation de théâtre de rue envoie un courrier à Georges Frêche, président de l’agglo, en disant respecter sa volonté d’ouverture dominicale. Version officielle : les artistes se sont fait manipuler par les syndicats. De forts doutes conduisent à formuler d’autres hypothèses qui impliqueraient une nouvelle atteinte à la liberté d’expression à Montpellier.

Les deux acteurs de la CIA devant l'entrée de la médiathèque centrale le 18 janvier (photo : Mj)Rappel des faits : le 18 janvier, les médiathèques Émile Zola et Federico Fellini ouvrent pour la première fois un dimanche. Depuis plusieurs mois, l’agglo est en conflit avec une partie du personnel et des syndicats sur le principe et les conditions de cette ouverture dominicale. Certains agents et les syndicats Sud et CGT décident de marquer le coup de cette première ouverture et appellent à une manifestation devant Émile Zola. Pour rendre la manifestation plus visible et plus « festive », ils font appel à la CIA et à la Fanfare à mains nues. Les deux formations sont présentes le 18 janvier aux côtés de ceux qui manifestent.

Pas contre la politique de l’agglo
Quatre jours plus tard, la CIA envoie un courrier au président de l’agglo (daté du 22 janvier) et dont Montpellier journal s’est procuré une copie (1). Frédéric Michelet y explique en substance que la CIA a été trompée par le syndicat Sud qui leur a passé commande. Car selon le responsable artistique de la compagnie : « L’appel d’offre de Sud Solidaire stipulait, je cite : « animer de manière festive le premier dimanche d’ouverture de la médiathèque » et mentionnait : « Nous avons prévu de tirer les rois ». » Bref, la CIA n’avait pas été prévenue d’une manifestation revendicative ou, s’il y en avait une, elle se comprenait contre la politique du gouvernement concernant l’ouverture dominicale et pas contre celle de l’agglo sur les médiathèques. Et de toute façon, est-il souligné dans le courrier, « le spectacle n’avait pas à prendre parti et n’a jamais pris parti pour ou contre les revendications de « l’organisateur » avec lequel elle avait conclu ce contrat ». On pourrait ajouter que si elle avait dû le faire, elle aurait sans doute pris position contre puisque Frédéric Michelet écrit aussi : « Nous ne pouvons que partager en tant qu’artistes le souhait d’ouvrir les loisirs à la population les jours de congé. »

On peut quand même s’étonner de cette version. D’abord parce que Frédéric Michelet qui prétend avoir été simplement « naïf », oublie opportunément de dire que « l’appel d’offre » de Sud précisait aussi (2) : « Nous sommes contre cette ouverture de 14h30 à 18h. Nous avons posé un préavis de grève et voulant profiter de cette après midi pour informer sur les raisons de notre refus de façon différente. » Ce que ne précise pas Midi Libre dans l’article qui a révélé l’affaire le 8 février (3).

Souffler dans les bronches
Donc voici l’autre hypothèse qui, même si elle n’est pas prouvable et démentie par Frédéric Michelet, nous a été avancée par plusieurs sources différentes : le mercredi 21, la CIA se fait souffler dans les bronches par un élu de la mairie mandaté par l’agglo voire la région et on lui demande de faire un courrier. Le moyen de pression est connu : les finances. À en croire Yannick Povillon, auteur de l’article de Midi Libre qui cite « les responsables de l’agglo » qui ont opportunément accepté de lui répondre, la CIA n’est pas subventionnée par cette collectivité. Certes mais il suffit d’aller sur le site de la compagnie pour voir qu’elle est soutenue, notamment, par la région qui est présidée par Georges Frêche qui par, ailleurs, préside… l’agglo qui fait face à un conflit sur les médiathèques. Il peut aussi y avoir des moyens de soutien indirect, par exemple en recommandant la compagnie à des structures liées à l’agglo ou à la région. Donc le moyen de pression existe même s’il est très difficile de prouver qu’il a effectivement été utilisé.

En tout cas, il n’est pas étranger à Frédéric Michelet même si celui-ci a peut-être sous-estimé la capacité pour des élus de gauche à utiliser cette arme. Interrogé par Montpellier journal, l’artiste nous déclare, en effet : « Sous Jacques Blanc [ancien président UMP de la région], on avait créé un spectacle qui s’appelait Gueule de bois qui racontait la montée du nazisme et du Front national dont un personnage ressemblait étrangement à Le Pen. La première année ça s’est bien passé. La deuxième année on n’a pas eu de subvention de la région et on nous a répondu, de manière officieuse, que, quand on faisait ce genre de spectacle il ne fallait pas en demander. » Mais, sous la majorité actuelle, tout cela est bien différent affirme l’acteur : « On a vu un changement énorme de positionnement entre l’ancien conseil régional et celui-là. Par rapport à ce que je disais – le fait qu’on se soit fait censurer – et au fait qu’ils ont doublé leurs aides à la culture et puis multiplié par quinze ou vingt celles aux arts de la rue. Même si je sais aussi, qu’au début du mandat de Frêche, il y a eu des subventions de droite qui ont été supprimées. Pour l’instant, on se sent quand même mieux dans cette région qu’avant. »

« Menaces sur le maintien des subventions »
Du côté des deux syndicats, on l’a mauvaise. Françoise Laurent, secrétaire de la section Sud de l’agglo, écrit dans une demande de droit de réponse à Midi Libre : « Cette prestation n’ayant pas été faite à titre gratuit, nous nous interrogeons sur l’utilité et la nécessité de ce courrier de la CIA au président de Montpellier agglomération pour justifier sa prestation du dimanche 18 janvier. Nous n’osons croire qu’il y aurait eu menaces sur le maintien des subventions à cette compagnie auxquelles participent les différentes collectivités territoriales de notre région. »

Jacqueline Bouvot de la CGT est encore plus direct : « Ils sont venus se changer dans les bureaux des syndicats, ils ont très bien vu ce qui se passaient. [...] Je leur en veux parce qu’ils ne sont pas honnêtes. Même si c’est un contrat de 500 € (4), on peut refuser parce qu’on n’est pas d’accord avec ce qui se passe et qu’on n’a pas envie d’être mêlé avec ça. Ou alors on fait un spectacle avec des marionnettes et un clown qui n’ont rien à voir. » Puis vient l’analyse de la syndicaliste : « Les gens ne sont pas dupes, surtout dans le milieu de la culture où on sait comment ça marche. Ça conforte ceux qui disent qu’il faut arrêter de demander des subventions pour passer sur le territoire de Montpellier ou de la région parce qu’on vend son âme au diable. »

En tout cas, la Fanfare à main nues – dont ni Midi Libre ni La Gazette n’ont parlé – elle, avait bien vu l’enjeu. Jean Tricot, un de ses membres déclare à Montpellier journal : « On est allé chanter dans la rue en soutien à des syndicats qui s’opposaient à l’ouverture des médiathèques le dimanche. Ce sont 25 personnes qui ont décidé. On a voté à l’unanimité. »

Reste la position énigmatique de l’agglo. Pourquoi aurait-elle fait pression après et pas avant le 18 janvier pour éviter la participation de la CIA ? Plusieurs hypothèques sont possibles : affaiblir les syndicats en les faisant passer pour de méchants manipulateurs ? Faire un exemple et lancer un message à tous ceux qui voudraient s’opposer aux collectivités de la Frêchie ? En tout cas, pour Jacqueline Bouvot, c’est « indigne » de la part de la CIA : « On a encore des choix. La comédie de la rue, c’est quand même des gens qui, au départ, avaient des choses à dire contre un pouvoir. Ils étaient bien là, au départ, pour dénoncer des choses. »

► Voir aussi :

Sans votre soutien, Montpellier journal ne pourra pas survivre.

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(1) La Gazette, toujours bien informée des actions de l’agglo, indique (12/02) : l’agglo « s’est empressée d’adresser sa [celle de la CIA] lettre de repentir à toutes les rédactions sans en avertir la compagnie ». Opportunément, serait-on tenter d’ajouter. À toutes les rédactions ? Pas à Montpellier journal mais ceci a, au moins, le mérite de la cohérence.
(2) Selon la CIA, aucune pièce n’a finalement été jointe au courrier. Étrange. Montpellier journal s’en est, néanmoins, procuré une copie et a fait confirmer à la compagnie qu’il correspondait à la pièce manquante.
(3) Et pour cause, Yannick Povillon, l’auteur de l’article, n’a appelé ni Sud, ni la CGT ni la CIA, d’après ce qu’ils nous ont déclaré. Peut-être par manque de place ou de temps. À noter quand même que le journaliste ironisait clairement sur le revirement de la CIA. Sauf que, le 12 février, Sud a fait parvenir à Midi Libre un « droit de réponse ». Que le quotidien semble avoir, pour l’instant, ignoré.
(4) Mise à jour du 19/02 : suite à une remarque de Barnum, lecteur qui a posté un commentaire ci-dessous, nous avons vérifié et le montant de la prestation est en fait de 738,50 €. Merci à Barnum pour sa vigilance.


Publié dans Politique, Social. Mots clés : , , , , , .

18 commentaire(s)

Suivre les commentaires de cet article

  1. Xavier Malafosse said
    on 16 février 2009

    à 23 h 13 min

    La C.I.A. du coin semble aussi balaise que les barbouzes de l’autre C.I.A. pour ce qui est d’oublier les preuves dans ses accusations, ou ne serait-ce que la copie d’un mèl. Mais qui donc a dit que la subvention, c’est la sujétion ?

  2. Cornélius said
    on 17 février 2009

    à 8 h 16 min

    Encore une fois, la direction de l’agglo a fait preuve d’une grande finesse en transmettant la lettre « mea culpa » et « spontanée » de la CiA aux médias au lieu de l’enfermer dans un tiroir. Voilà posé sur la place publique de Montpellier le chantage aux subventions ( tant mieux, merci l’agglo…!)

  3. Anonyme said
    on 17 février 2009

    à 8 h 28 min

    Pour se faire une idée sur la répartition des subventions voir Marseille89/Rue89 pour la région PACA

  4. @Cornelius : chantage présumé car rien n’est prouvé, à ce jour. Il y a juste de forts doutes.

    Quant à la finesse de l’agglo liée à la transmission du courrier à la presse, voir le dernier paragraphe de l’article. L’agglo savait très bien qu’en transmettant le courrier à la presse, elle allait créer le soupçon. Léger, il est vrai, si on se limite à la lecture de Midi Libre et La Gazette. Elle devait donc avoir un intérêt à faire pression sur la CIA après la manif car la collectivité était forcément informée de la présence de la CIA puisqu’elle avait été annoncée dans Midi Libre.

  5. pierrot le zygo said
    on 17 février 2009

    à 10 h 59 min

    mauvaise foi, c’est le menu du jour

  6. Cornélius said
    on 17 février 2009

    à 15 h 20 min

    C’est vrai qu’à l’approche d’échéances électorales délicates, la diffusion de cette lettre n’est peut-être effectivement qu’un moyen d’intimider les artistes et de les faire rejoindre en masse les listes de soutien pour la réélection du grand mécène. Mais dans ce cas-là, si les artistes n’ont pas le courage de réagir et se battre contre ces méthodes de république bananière, qu’ils aient au moins la dignité de ne plus jamais monter sur les planches pour nous sortir de grandes tirades sur la liberté. Une subvention ne justifie pas que l’on se couche comme ça et qu’on accuse des syndicalistes d’enfumeurs.

  7. Didier Jean, instit. et militant SUD-Education said
    on 17 février 2009

    à 22 h 15 min

    Sous menace ou non de l’aglo, la Compagnie CIA fait un très mauivais calcul sur le long terme. SUD-Culture adhère à l’union syndicale Solidaires qui regroupent tous les SUD et leurs militant(e)s:
    Sud-Education, Sud-PTT, Sud-Santé, Sud-Etudiants,Sud-Lycéens,Sud-Recherche et tous ceux que je ne cite pas et qui vont m’en vouloir…
    Bref des femmes et des hommes qui ont voulu un autre syndicalisme pour promouvoir une autre société face à la démission de la « gauche républicaine ».
    Les mêmes et ils ne sont pas les seuls heureusement, qui défendent et aiment le spectacle vivant,
    libre, insolent et empêcheur de ronronner en rond!
    Le crédit de la CIA en a pris un sacré coup à n’en pas douter. Et ce ne sont pas les « assurées » prochaines subventions qui changeront les choses auprès de tous les « sudistes » et leurs nombreux sympathisants.

  8. Marcalba said
    on 18 février 2009

    à 1 h 22 min

    Au vu du contenu de la lettre de Monsieur Michelet, je n’ai pas l’impression que l’agglo ait même eu besoin de faire pression sur les dits personnages. Cela me fait penser à ce que développe Michel Surya dans son livre « Portrait de l’intermittent du spectacle en supplétif de la domination ». Le titre seul est déjà un résumé parfait de cette histoire.

  9. Wicem Souissi said
    on 18 février 2009

    à 17 h 20 min

    Votre site poursuit sa route.

    J’ai évoqué Montpellier-Journal dans un commentaire ce jour posté sur Rue89.

    J’ajoute à cet égard que votre mise à l’index me paraît comparable à celle de journaux, situés pour leur part en Tunisie, soumis dans ce pays-là au feu nourri de l’intimidation (http://www.afrik.com/article16252.html) pour n’être pas dans le consensus.

    La comparaison concerne le jeu des baronnies locales, qui, se perpétuant à Montpellier par les moyens à leur disposition, se comparent, par leur objectif d’exclusion, à leurs consoeurs, autrement répressives, d’outre-Méditerranée.

    Cela dit toutes proportions gardées, il faut le re-préciser, quant aux moyens employés.

    En foi de quoi, je sens que les débats, à Montpellier, notamment au Club de la presse, pour déterminer quel journaliste agréer, ou pas, doivent être passionnants.

  10. Barnum said
    on 18 février 2009

    à 21 h 58 min

    Cher JOT, juste une première réflexion sur le titre … « Fréchie » me semble quelque peu provocateur pour un site journalistique indépendant (donc a priori neutre), même si nous savons tous que cette entité existe dans les faits voire plus. Par ailleurs, la CIA n’a pas touché un cachet de 500 euros comme le sous-entend la CGT, mais 730 euros pour cette après-midi du 18 01, soit le tarif « syndical » (sic). De source sûre, ils ont bien été convoqués le mercredi 21 à la mairie et à la région et « sommés » de s’expliquer sur leur présence devant la MCA. Enfin, dans votre article précédent rapportant « la faible mobilisation » des agents le 18 /01, vous comptiez une vingtaine d’agents du réseau… Quel dommage que vous ne connaissiez pas tous les visages de ces derniers : sur la grosse centaine de manifestants ce jour-là, on pouvait compter au moins 40 agents du réseau. Cordialement, continuez.

  11. Anonyme said
    on 18 février 2009

    à 22 h 24 min

    Pour ajouter un peu d’eau au moulin,je vous colle ci dessous l’ E-mail recu par mon groupe surement identique a celui recu par CIA et qui a le merite d’etre clair:
     » La section SUD-Solidaire Montpellier Agglomération recherche des personnes pouvant
    animer de manière festive le premier dimanche d’ouverture de la
    Médiathèque E. Zola le 18 janvier 2009. Nous sommes contre cette
    ouverture de 14h30 à 18h. Nous avons posé un préavis de grève et
    voulant profiter de cette après midi pour informer sur les raisons de
    notre refus de façon différente.
    Etes vous disponible? Pouvez-vous participer à cette après midi ? Nous
    avons prévu de tirer les rois. Quel sont vos tarifs ? Que pouvez vous
    nous proposer ?
    Merci de rappeler au 04-67-xx-xx-xx le soir.
    Nous attendons votre réponse et vos propositions.
    Françoise L….
    Secrétaire de la section

  12. Merci mais ce message était déjà présent à la fin de l’article (« La demande de Sud à la CIA »).

  13. @Barnum : je ne revendique pas d’être « neutre » car l’objectivité me paraît être un but inatteignable. J’essaye juste de faire mon travail le plus honnêtement possible. Exemple dans cet article : même si l’agglo m’ignore, ne répond pas à mes questions et me refuse l’accès aux conférences de presse, j’ai quand même donné leur version via ses déclarations à Midi Libre.

    L’honnêteté n’empêche pas, pour autant, un ton incisif. C’est dans ce cadre que s’inscrit ce titre que je trouve pas si mal, même avec du recul. Car « la Frêchie » qualifie bien cette masse de personnes qui gravitent autour du président de l’agglo et de la région sans qu’il soit facile de savoir précisément qui prend telle ou telle décision et qui l’applique. Dans le cas précis, la CIA aurait été reçue à la mairie suite à une manifestation contre une décision de l’agglo avec menace éventuelle de suppression de subventions à l’agglo. Pas facile de résumer ça dans un titre !

    Pour les 500 €, je suis en train de vérifier. Je corrigerai, si nécessaire.

    Quant au nombre de manifestants, il n’était certainement pas une centaine quand je suis passé (vers 15h). Il suffit de regarder la photo d’illustration et de penser à retirer les 25 personnes de la fanfare au premier plan. Même si je vais souvent à Zola et Fellini, je ne connais pas le visage de tous les agents, c’est exact. Mais je doute vraiment qu’ils étaient 40. Ceci dit, j’avais fait un article sur le vote de l’assemblée générale rapporté par Sud et la CGT.

  14. ça sent très mauvais said
    on 19 février 2009

    à 22 h 28 min

    Ça sent vraiment pas la rose, mais plutôt l’alligator boucané!
    Comment se salir à ce point? La CIA signe (en toute liberté) qu’elle est convaincue qu’elle a participé à une manifestation de soutien pour le travail du dimanche suite à une commande du Syndicat Sud!
    La Fanfare à mains nues, elle a les mains propres (respect).
    Si vous croisez la CIA en ville je vous invite à vous pincer le nez et à éloigner vos enfants.
    Il serait tant de comprendre que les dictatures ont 2 types de relations: une qui consiste à détester (et persécuter) ses adversaires et l’autre à mépriser ses serviteurs zélés.
    Au fait y-a t-il des élus sincèrement de gauche dans l’Agglo pour dénoncer des méthodes dignes des pires régimes?
    Et qu’en pense la gauche décomplexée et son grand maître de la culture et de la liberté d’expression Michael Delafosse et si prompte à donner des leçons?

  15. Anonyme said
    on 23 février 2009

    à 8 h 05 min

    On a l’impression de découvrir que la CIA mange à tous les râteliers et baisse le pantalon au besoin… Mais cela fait bien longtemps que seul l’argent la fait avancer et que ses idées politiques ont aussi peu d’odeur que lui !
    Son attitude envers les syndicats n’est donc pas une surprise.

  16. Barnum said
    on 23 février 2009

    à 13 h 42 min

    Cher JOT, merci pour le rectificatif sur le cachet de la CIA, néanmoins je maintiens le « comptage » des agents du réseau ce jour-là. Pour le reste, je ne vous reproche pas d’être incisif, au contraire, je m’interrogeais juste sur l’opportunité d’un tel titre, au vu de vos déboires avec l’agglo et la mairie… Ce qualificatif (très juste au demeurant) risque (une fois de plus) de courousser les lecteurs attentifs que sont les « responsables » de l’agglo. L’idée étant que vous puissiez (sans « baisser » votre pantalon, vous) continuer à faire votre métier dans des conditions normales. Je suis convaincu que vous restez l’un des rares à pouvoir vous exprimer librement, sans concession, aujourd’hui sur les institutions qui nous dirigent ici et permettre à vos lecteurs de rester « éveillés » et éclairés sur la réalité de la politique montpelliéraine (de tous bords s’entend).

    continuez !

  17. Je crains que ce titre ne soit pas la seule chose qui puisse courroucer les « responsables » de l’agglo. De plus, Montpellier journal ne devrait pas avoir à leur plaire pour que les collaborateurs du site puissent faire leur travail librement. Du moins dans une démocratie.

    Mon seul objectif, c’est de donner une information honnête aux lecteurs de Montpellier journal. Et cela demande une attention de tous les instants.

    En tout cas, merci pour vos encouragements et votre vigilance.

  18. Anonyme said
    on 27 février 2009

    à 10 h 35 min

    Encore une fois voila la toute puissance de notre bien aimé empereur….