Les compléments que je vous dois

Montpellier journal, lui, ne prend pas de vacances. Voici donc quelques réflexions et mises à jour, une semaine après le lancement de ce site. Ou comment construire un média par itérations successives.

Sur l’indépendance
« Une véritable indépendance », un sous-titre prétentieux ? Peut-être. En tout cas il signifie que Montpellier journal est un des seuls sites d’information généraliste sur Montpellier, si ce n’est le seul, qui n’a pas de publicité, n’a pas d’annonces légales, ne dépend pas d’un journal qui en a, n’est lié à aucun parti politique. Un autre site pourrait peut-être répondre à ces critères, c’est celui d’Édouard Paris mais il est spécialisé tramway. En tout cas, je lui pique l’idée de « site indépendant » comme nouveau sous-titre.

Sur la fiabilité
Je reconnais ici une erreur. Même communiquée par un journaliste, une information n’est pas nécessairement fiable. Je voulais, par ce mot, indiquer au lecteur que ce site n’était pas un blog citoyen où son auteur donnerait son point de vue, relaierait des rumeurs, établirait une tribune, etc. (1) Je voulais dire que c’était un site d’information qui s’imposerait une rigueur et une honnêteté. Honnêteté dans le traitement des sujets (ce n’est jamais facile) et honnêteté de reconnaître une erreur car un journaliste peut en faire. Nous avons reconnu nos erreurs dans l’Accroche et je poursuivrai dans cette voie. « Fiable » n’était donc pas adapté, je l’ai remplacé par « rigoureuse et honnête ». Je compte sur les lecteurs pour me rappeler à l’ordre si je dévie de cet objectif.

Sur les commentaires
À lire le papier de Media trend, « À quoi servent les commentaires publiés à la suite des articles sur les sites d’information ?« . Il y est bien expliqué – je ne suis pas très objectif puisqu’il est écrit par un de mes anciens prof de l’Emi-Cfd – pourquoi il faut laisser le débat se dérouler. Ce n’est pas sans risque ni sans inconvénient pour les auteurs des articles mais, considérant que les bienfaits – j’ai déjà observé leurs effets stimulants – sont supérieurs à ces risques, j’ai choisi de laisser la possibilité de commenter les articles et de ne les modérer qu’a posteriori. Et donc, notamment, de tolérer les délires d’un « petit » directeur délégué de Midi Libre.

Sur le contenu
La tentation est grande avec un média Internet de vouloir aller plus vite que les autres. Encore faut-il en avoir les moyens. Même problème si on vise une certaine exhaustivité. Donc, comme dans l’Accroche, je chercherai plutôt à apporter des infos qui ne sont pas sorties dans les autres médias ou qui n’ont pas eu l’attention, à mon sens, qu’elles auraient méritée – et il y en a déjà trop – voire de publier des articles plus approfondis. Je ne m’interdis pas pour autant de sortir très vite une information, si j’en ai la possibilité. L’idée est donc simplement d’avoir un rapport qualité/moyens le meilleur possible. Comme les moyens tendent vers zéro, je ne prends pas trop de risques !

Sur moi JOT moi-même
On m’a reproché d’avoir mis ma photo sur le site. Il y a d’abord une raison toute simple à cela : beaucoup d’auteur de blogs font de même et même si j’ai l’ambition de faire de Montpellier journal plus qu’un simple blog, je dois bien reconnaître que l’architecture technique du site est basée sur un blog, ce qui a permis un démarrage rapide. Par ailleurs, je ne voulais pas qu’on me dise : « Ah il ne met pas sa photo. Tous les auteurs de blogs le font. C’est parce qu’il se cache. » J’ai trouvé une solution intermédiaire : la photo sera consultable mais n’apparaîtra pas sur la page principale. Que mon fan club me pardonne. Il n’y en a pas ? Ah bon. J’ai aussi complété les informations sur mon parcours puisqu’il semble qu’au moins un lecteur se passionne pour ma vie, mon œuvre. C’est peut-être lui, justement, qui va lancer mon fan club, sait-on jamais ?