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Le Jeudi 21 février 2013 à 17:22

Ils ont d’abord pensé offrir « un tandem avec chauffeur » au préfet (vidéo)


La quinzaine de personnes qui se sont retrouvées ce midi devant la préfecture de l’Hérault pour offrir à Pierre de Bousquet de Florian un vélo ont préféré cette dernière solution car, considèrent-ils, « il est de votre devoir de préfet de vivre cette expérience par vous-même ».

Le vélo offert au préfet Pierre de Bousquet de Florian par des "cyclistes urbains" le 21 février 2013 (photo : Xavier Malafosse)

Tout est parti d’un article de Montpellier journal. Si vous avez manqué le début, lire :

Un texte a d’abord été lu (lire « M. Le Préfet, voilà votre vélo » ou regarder la vidéo ci-dessous), place des martyrs de la Résistance, par François Baraize, un des « cyclistes urbains » à l’origine de l’opération avec Jacqueline Markovic, par ailleurs tous deux militants d’EELV.

Puis le vélo a été transporté devant les grilles de la préfecture, place du marché aux fleurs. Mais le préfet n’a pas montré son nez :

Jacqueline Markovic, un policier, le vélo offert au préfet Pierre de Bousquet de Florian par des "cyclistes urbains", et François Baraize, le 21 février 2013 (photo : Xavier Malafosse)

François Baraize raconte la suite : « Le préfet nous a envoyé un émissaire pour nous dire qu’il nous remerciait pour le vélo mais qu’il en avait déjà un. Nous lui avons donc offert la session de formation à la conduite en ville (organisée par le Vieux Biclou), et renouvelé notre invitation à partager une balade urbaine (avec Vélocité). La porte est également ouverte pour une rencontre avec le directeur de cabinet. »

[Màj le 22/02 à 12h15 : épilogue publié par François Baraize, revue de presse conséquente à l'appui. Le militant écrit notamment que le préfet "sait maintenant que la communauté des cyclistes montpelliérains existe, qu’elle a des choses à dire, et que le mieux serait de l’écouter".]

D’autres photos ici.

Prochaine Vélorution (manifestation à vélo) : 30 mars, départ 14h30, place de la Comédie.

Avec Xavier Malafosse, envoyé spécial de Montpellier journal à la préfecture.

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Publié dans Accès libre, Brèves, Environnement, Politique. Mots clés : , , .

3 commentaire(s)

Suivre les commentaires de cet article

  1. gmayen said
    on 21 février 2013

    à 20 h 21 min

    Il est dommage d’en arriver à dresser des catégories d’usagers les uns contre les autres. Mais enfin, en tant que piéton, j’ai très souvent la sensation de subir la violence routière de cyclistes relativement nombreux circulant sur les trottoirs, zigzagant à vive allure en zones piétonnes, grillant les feux systématiquement (ce qui est dangereux, et en tout cas très stressant, quand on est automobiliste et qu’on les respecte – mais oui !), ou encore empruntant systématiquement des sens interdits. Ce dernier point est extrêmement dangereux pour le piéton acclimaté à un quartier, qui connaît le sens de circulation des rues, et qui en tient compte intuitivement au moment de traverser et là, patatras quand un cycliste fonce sur lui depuis le côté interdit. J’ai frôlé le pire à plusieurs reprises selon ce scénario . A chaque fois, j’ai la sensation que le droit légitime du cycliste faible et minoritaire se transforme en une arrogance à rouler dans le sens écologique de l’histoire, et à partir de là s’asseoir sur toute règle, imposer sa propre « loi juste » (on a déjà vu ça dans l’histoire) . Ce serait si simple, tellement simple, de s’entendre pour, seulement, respecter le code de la route. Si simple ! Alors, je préfère ne pas céder à la facilité de crier haro sur le seul « méchant » préfet et ne suis pas scandalisé à l’idée que certaines règles communes soient rappelées aux cyclistes aussi . G. M.

  2. Falafel said
    on 21 février 2013

    à 22 h 12 min

    Comment peut-on reprocher aux cyclistes leur imprudence et publier en pleine page de pub la propagande sur les modes de déplacements verts en montrant une jeune fille court vêtue en équilibre bras écartés sur le guidon d’un vélo (dont il manque au moins un frein) piloté par un jeune bêlatre qui conduit les yeux mi-clos ?

  3. Jacques-Olivier Teyssier said
    on 22 février 2013

    à 8 h 41 min

    @gmayen : il est exact que certains cyclistes ne sont pas assez respectueux des piétons. Ceci dit et même si la peur du piéton peut-être réelle, le danger représenté par un cycliste est sans commune mesure avec celui représenté par exemple par une voiture. Je n’ai pas les statistiques -même nationales – sur les piétons blessés gravement par des cyclistes mais ils ne doivent pas être nombreux. Sur les sens interdits, j’attire votre attention sur le fait qu’il existe des contresens cyclables c’est-à-dire des sens interdits que peuvent emprunter les cyclistes mais pas les voitures (rue Durand, par exemple). Donc prudence. Ceci dit, je crois qu’un cycliste qui emprunte un sens interdit sait que les piétons ne regardent que d’un seul côté et l’anticipe. Mais à nouveau, il y a des exceptions, je n’en doute pas.

    Enfin, avec des infrastructures adaptées (l’idéal étant sans doute la généralisation des zones 30 où la voirie est partagée et la circulation apaisée), la cohabitation entre les différents usagers de la voirie serait sûrement meilleur. C’était tout le sens, il me semble, de l’action de ces « cyclistes urbains ». Il y a peu de gens pour douter que Montpellier est en retard dans ce domaine. Un autre héritage de Georges Frêche perpétué par Hélène Mandroux.

    Enfin, je vous invite à relire le premier article sur le sujet, il y a quelques chiffres intéressant : Quelqu’un pour offrir un vélo au préfet Pierre de Bousquet de Florian ?