Classes surchargées : « Cinq ans qu’on alerte la commune sur cette montée démographique »

Social

• « Au Petit Bard, un chantier est arrêté depuis plus d’un mois. […] Pour Nordine Ouamar, le problème vient surtout du sous-traitant. […] ‘Je l’ai vécu : de nombreux ouvriers travaillaient au black ici. Il y a eu des Espagnols, puis des sans-papiers. On bossait plus de dix heures par jour, et c’était très dur de se faire payer.’ » (La Gazette de Montpellier, 24/01) L’attribution des marchés peu regardante d’ACM serait-elle en cause ?
•  « Montpellier contre les classes surchargées. Trente-deux élèves par classe, ça suffit ! […] ‘Ça fait cinq ans qu’on alerte la commune sur cette montée démographique’», affirme Olivier Gibergues, directeur de l’école Sévigné. (L’Humanité, 24/01). Lire aussi Direct Matin (23/01) et La Gazette de Montpellier (17/01).
•  A propos des accords de Wagram : « Le Medef revendique l’immunité judiciaire pour les entreprises! » (Jean-Jacques Gandini, avocat montpelliérain, président du Syndicat des avocats de France et Jean-Luc Wabant, président de la commission emploi du SAF, L’Humanité, 15/01)

Politique

• Jean-Luc Mélenchon, à propos des municipales de 2014 et des alliances éventuelles du Front de gauche avec des listes PS : « Nous sommes sur la position de listes autonomes autant que faire, et rassembleuses autant que possible. […] Il ne peut pas être question qu’un seul d’entre nous accepte un programme municipal dans lequel on déciderait qu’on renouvelle les contrats avec les entreprises de l’eau et qui refuserait les régies publiques de l’eau. » (Tous politiques, France Inter, 20/01, vers 33’20) :
  ► Lire sur Montpellier journal : Municipales à Montpellier : vers des tensions au Parti communiste ?

• Quand une mairie PS vote le retour en régie municipale : « La ville de Rennes reprend la main sur la gestion de l’eau. […] ‘Il s’agit d’un vrai choix politique consistant pour la collectivité à reprendre en main la gestion de l’eau’, a indiqué une porte-parole de la mairie.» (L’Humanité, 22/01)
• Olivier Dedieu, ancien candidat au poste de premier fédéral PS de l’Hérault à propos de Laurent Pradeille, autre candidat, et Robert Navarro, ancien premier fédéral exclu du PS : « Ces derniers ont décidé de boycotter, avec leurs fidèles, le congrès. L’argument était construit sur leur faible représentation dans les instances fédérales. Il est vrai que si Laurent Pradeille avait soutenu ma demande de désignation de la motion 1 avant le vote du 1er fédéral, il aurait eu une autre représentation. Mais ayant joué le jeu proposé par Solférino qui était de donner un candidat gagnant de la motion 1 la possibilité de bénéficier d’une prime majoritaire, il est difficile désormais de faire la fine bouche. » (Rénovons le PS en Languedoc, 20/01)
  ► Lire sur Montpellier journal : PS : Pradeille reconnaît la victoire de Bourgi (vidéo)
• Michaël Delafosse, adjoint au maire de Montpellier en charge de l’urbanisme : « ‘Je me souviens de Raymond Dugrand et de la concertation pour Antigone, avec la commission extra-municipale d’urbanisme…’ Lorsque le quartier sortait de terre, dans le milieu des années 80, Michael Delafosse avait alors entre 5 et 8 ans. » (Midi Libre, 20/01) L’élu semble coutumier du fait :
  ► Lire sur Montpellier journal : Michael Delafosse cet adolescent

Environnement

•  « La volonté de la municipalité est de ne pas voir arriver le tramway à La Grande-Motte. La commune est partie intégrante de l’Agglomération du Pays de l’Or, compétente en matière d’organisation des transports. À ce titre, il n’existe pas de projet de création d’un quelconque tramway sur le territoire. » (Stephan Rossignol, maire de La Grande Motte, Midi Libre, 18/01)
  ► Lire sur Montpellier journal : Tramway à la mer : Jacques Domergue désavoué par Jean-Louis Borloo

• « Tramway : une page Facebook pour frauder. » : quand Midi Libre pique (25/01) un sujet à France bleu Hérault (24/01, vers 5’35’’) sans citer la radio.
  ► Lire sur Montpellier journal : Twitter arme anti-contrôleurs dans les transports en commun à Montpellier ?

Sport Business

• Transfert de Mapou Yanga-Mbiwa, joueur formé au club de foot de Montpellier (MHSC), à Newcastle : « L’indemnité de transfert devrait avoisiner 8 millions d’euros. L’international français percevra de son côté un contrat de 3,8 millions d’euros par an. » (le10sport.com, 18/01)
•  « Les 8 millions d’euros du transfert s’ajoutent aux 12 millions de la vente de Giroud et à la vingtaine ramassée en Ligue des champions. » René Girard, entraîneur du MHSC, « lâche, fataliste : ‘Le pouvoir de l’argent est plus fort que tout, c’est la beauté du métier d’entraîneur… ‘ » (Midi Libre, 23/01)
•  Louis Nicollin, président du MHSC : « Belhanda et Mapou, c’était réglé dans nos têtes. Est-ce que je leur en veux ? Non, à personne, même si certains ont montré un manque de professionnalisme évident compte-tenu des salaires qu’ils voulaient obtenir. Enfin, ils ont raison, on les leur a donnés… » (lequipe.fr, 21/01)
•  Louis Nicollin : « Il a fallu augmenter certains d’entre eux qui boudaient si on le ne faisait pas. Quel bordel avec tous les impresarios (agents de joueurs) à la con ! » (La Provence, 19/01)
  ► Lire sur Montpellier journal : Des dizaines de millions de droits TV pour le club de Louis Nicollin

•  Toujours dans La Provence, à propos de Mohed Altrad, président du club de rugby de Montpellier (MHRC) : « On n’est pas pareil. Moi, par exemple ; je roule en 4×4 Renault ; lui, en Ferrari. Il faut dire que dans les poubelles, on n’a pas trop les moyens ! » Vite une quête pour celui dont la fortune est évaluée par Challenge en 2012 à 95 M€. Il faut dire que celle de Mohed Altrad est évaluée à 350 M€. Si Mohed Altrad roule effectivement en Ferrari (rouge) – qu’il conduit – Louis Nicollin oublie sans doute sa Citroën C6 et son 4×4 Hummer H2 (environ 70 000 €) avec chauffeur.
•  L’Union cycliste internationale « a couvert Lance Armstrong dès le Tour 1999. » (Le Monde, 22/01).

 International

• Très pédagogique : « Vidéo : la carte du Mali décryptée en 5 minutes » (lemonde.fr, 18/01)
• « 2 215 Français détenus à l’étranger. […] ‘Florence Cassez est jolie et médiatique, grince un avocat. Mais qui va se bouger pour un Français converti à l’islam qui croupit dans une prison marocaine !’ » (20 minutes, 25/01)

Médias

• Le MHSC (22/01) apprend le journalisme à Midi Libre (22/01, voir ci-contre) et à 20 minutes (22/01) : « Même si Mapou Yanga-Mbiwa n’a pas de compte twitter, les faux tweets de son faux compte fleurissent çà et là pour officialiser son départ. Un minimum de vérifications de la part des médias qui reprennent ces informations qui n’en sont pas, serait donc nécessaire. » Sauf erreur, ni Midi Libre ni 20 minutes ne se sont excusés dans les jours suivants auprès de leurs lecteurs. Ni n’ont rectifié.
•  La Gazette de Montpellier publie (24/01) une « enquête » sur, dit-elle, « la diffusion vraie des journaux payants » sur le « grand Montpellier ».. Quelques résultats (ventes kiosque uniquement) :
  
  • L’Agglorieuse : 690 (chiffres déclarés à la préfecture : 1008 ventes au numéro, 498 abonnés)
  • L’Hérault du jour : 370 (déclarés : 984 ventes et 2171 abonnements)
  • Jeudi tout : 340 (déclarés : 890 ventes et 172 abonnements)
  • Objectif Languedoc-Roussillon + Vent sud : 480 (pas de déclaration)

  Problème : La Gazette parle d’une « enquête terrain » pour ces titres qui « ne se soumettent pas à un contrôle officiel de leur diffusion » par l’Organisme de la justification de la diffusion (OJD) mais l’hebdo ne nous donne pas sa méthodologie. Interrogés par Montpellier journal, voici ce que nous ont répondu quelques titres concernés (L’Hérault du jour n’a pas donné suite) sur les chiffres de La Gazette :

  • Tristan Cuche (L’Agglorieuse) : « C’est n’importe quoi ! »
  • Gwenaëlle Guerlavais (Jeudi tout) : « De ce que je comprends à la lecture de l’article de La Gazette, le chiffre de 340 repose sur une « enquête-terrain » (dixit l’article) dont la méthodologie est celle du doigt mouillé. Combien de diffuseurs ont été interrogés ? Dans quels secteurs ? Sur combien de numéros pour établir une moyenne ? À quelle période ? Etc, etc. Pourquoi ce chiffre est-il retenu pour établir le classement, plutôt que le chiffre officiel déposé en préfecture ? Pour votre information, La Gazette de Montpellier ne nous a pas consultés pour connaître nos chiffres. Les chiffres officiels nous concernant sont, en effet, ceux déclarés à la préfecture lors de notre candidature à la commission des annonces légales en décembre dernier. Contrairement à ce que laisse penser La Gazette de Montpellier, il ne s’agit pas que de déclaratif, puisque ces chiffres sont certifiés par un expert-comptable et que cette commission nous a demandé de très nombreux documents justificatifs sur la diffusion et les abonnements. Nous avons décroché l’habilitation pour les annonces légales sur l’arrondissement de Montpellier (qui comprend Lunel et Sète) pour lesquelles le seuil minimal de ventes payantes par numéro est fixé à 900. Les chiffres indiqués en bas de l’article, de 890 ventes au numéro et de 172 abonnements, sont bien ceux que nous avons déposés à la préfecture, fin novembre 2012. Pour votre information, les abonnements ont augmenté depuis et nous en sommes à 310 à la mi-janvier 2013.  Pour l’heure, nous ne sommes pas à l’OJD car Jeudi tout n’a que 9 mois d’existence et que j’estime prématuré de faire cette démarche. »
  • Direction groupe JCG Médias : « Veuillez trouver ci-dessous nos chiffres (ventes moyennes 2012 pour Objectif Languedoc-Roussillon et Vent Sud : »
    
    • Vent sud : 4 446 exemplaires vendus au numéro et 2960 abonnements (zone : Languedoc-Roussillon et Provence).
    • Objectif Languedoc-Roussillon : 1 256 exemplaires vendus au numéro et 5 046 abonnements (zone : Languedoc-Roussillon).

• Bernard Guetta, ancien rédacteur en chef du Nouvel observateur (1996-1999) : « Un jour, j’ai eu une discussion avec le propriétaire de cet hebdomadaire [Claude Perdriel]. Il a conclu la discussion par la question suivante : ‘Mais enfin Bernard, pourquoi tenez-vous tant à faire du journalisme ?’ Et ce jour-là j’ai décidé de quitter le journal. […] Dans l’esprit d’un patron de presse aujourd’hui, un journal est une entreprise qui doit être régie par des impératifs publicitaires et marketing. Le journalisme vient bien après. » (« L’avenir de la presse est-il écrit ? », Service public, France inter, vers 25’20) :